Marques : comme en amour, pas d’engagement sans preuve !

Il y a quelques jours déjà, j’ai eu l’occasion de visionner l’excellent webinar d’Influencia : « Les marques doivent-elles s’engager pour être aimées ». Derrière les écrans, Déborah Marino, DGA de Publicis Luxe, Gérard Mermet, Directeur de Francoscopie et Jean-Philippe Dogneton, Directeur Général de la Macif étaient réunis pour répondre aux questions d’Isabelle Musnik. Voici ce que j’en retiens :

·        Bienvenue dans le deuxième âge du purpose, ou de l’engagement en bon français . Mais attention, les déclarations d’intentions et les manifestes ne suffisent plus. Si les marques engagées sont celles qui naviguent le mieux dans les eaux troubles que nous traversons actuellement, c’est parce qu’elles apportent des solutions pour « faire bien et faire mieux ». Et chaque jour, elles le prouvent !

·        Entreprises et marques sont entrées dans une nouvelle phase de leur développement selon Gérard Mermet. De marque de fabricant à marque de distributeur, elles sont aujourd’hui marques de consommateurs, et en tant que telles se doivent de répondre aux aspirations des consommateurs et de faire des propositions pour améliorer le monde et la vie.

·        Oui à la raison d’être, oui à la raison de faire ! Pour faire bouger les lignes, les marques doivent donner des sujets de performance, même modestes, même du quotidien. Les petits ruisseaux font de grandes rivières. Si la MACIF a mis en place une direction de l’engagement, chaque entreprise doit à son échelle définir ses propres critères de mesure et de suivi.

·        Si les marques ont un rôle social indéniable, Déborah Marino pointe une hypocrisie marketing qui consisterait à penser que toutes les marques auraient comme mission d’œuvrer pour le bien commun. Point de culpabilité aux marques qui nous offrent une échappée belle.

 S’il fallait une preuve du nécessaire engagement de nos marques, je vous invite en conclusion à méditer ces deux chiffres :

·        Si les trois quarts des marques que nous utilisons disparaissaient, cela ne nous ferait ni chaud ni froid.[1]

·        Deux tiers des consommateurs sont prêts à investir dans une marque qui s’engage.[2]

 Food for thought…. 😉

#marques #engagement #purpose #raisondetre

[1] Etude Meaningful brands, Havas 2017

[2] Etude Nielsen

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